Chez Weembi, je me suis envoyée en l’air avec Léo

Journaliste, j’avais fait un court article pour annoncer l’ouverture de Weembi.  Depuis, l’idée était dans un coin (reculé) de ma tête. Et si je testais un jour le simulateur de chute libre à Lesquin, le plus grand du monde selon son site ? C’est finalement ce blog qui m’en a donné l’occasion ! Par un dimanche tout gris, j’ai appris à voler dans un grand tube… avant de m’envoyer en l’air avec Léo.

Cette  fois je vole pour de vrai et c’est assez génial. On monte, on descend, j’aperçois les visages des spectateurs tout en-bas, autour du tube. Je poursuivrais bien ce ballet aérien encore un moment mais la minute est écoulée.

Chez Weembi, l’aventure commence sur internet, comme souvent quand il faut réserver. Le site est plutôt bien fait et on se retrouve facilement sur la page où on choisit sa prestation. Je prends la formule la moins chère, celle à 65 € qui comprend deux vols. Le prix est-il excessif comme je l’ai vu sur Tripadvisor, où pas mal d’avis vont dans ce sens ? On verra bien…
Je réserve pour deux, ma copine Sophie ayant accepté de m’accompagner. « Tu sais, j’ai déjà sauté en parachute en Nouvelle Zélande. Donc pas de problème pour tester Weembi », me lance-t-elle au téléphone.
Je paye par carte bleue et j’imprime la facture. Par acquis de conscience, j’ouvre aussi le mail reçu dans la foulée et là je découvre un lien qui mène à un questionnaire. Numéro de voucher (ouf, j’ai imprimé…), date de naissance, mail, nom, ville…
Je m’apprête à signer de la pointe de ma souris (donc avec l’écriture d’un enfant de 7 ans) quand je vois qu’apparaissent toutes les contre-indications de l’activité. Maladies du coeur, du poumon, du squelette, maladies neurologique, ophtalmique, grossesse, prise d’anticoagulants, d’alcool, de stupéfiants… Ouf, ça va, à priori je n’ai rien de tout cela. Je n’ai pas non plus 65 ans ou plus, ce qui aurait nécessité un certificat médical. Mais quand même, n’est-ce pas un peu tard pour donner cette liste, alors qu’on a déjà payé en ligne ? En tout cas, pas une goutte d’alcool avant les vols chez Weembi. Surtout pas…

Weembi Lesquin bar

Se préparer

C’était bien noté sur le site de Weembi et sur le voucher, il faut arriver une heure avant les vols. Disciplinées, nous arrivons donc vers 15 h 30 pour un passage à 16 h 30. En fait, une demi-heure avant aurait suffit. La dame  à l’accueil nous invite à prendre place dans l’un des salons, nous indiquant qu’on nous appellera à 16 h. Sophie m’avoue qu’elle a bu deux verres de champagne à midi. Et qu’elle ne voit pas du tout où est le problème…
Autour de nous, il y a un monde fou ! Du monde au bar, du monde dans les fauteuils, du monde sur les coussins autour du grand tube transparent. Les candidats de 15 h 30 sont en plein baptême et ce que je vois me rassure. Pas besoin de se jeter dans le vide, tout en haut du tube. On entre par une porte, au niveau du plancher des vaches et là on commence à voler. Ouf. Je dois avouer que l’idée du grand plongeon de tout là-haut me faisait un peu peur…
Vers 16 h, Léo vient nous chercher, appelant les candidats un à un par leur prénom. Tutoiement de rigueur. On s’installe dans une salle pour un petit briefing.

Weembi signes dans le sas avant le vol

Comment prendre une position arquée, aérodynamique. Penser à lever la tête, à laisser les mains devant le visage, à bien tendre les jambes, à se coucher sur le gros matelas d’air. Léo explique aussi le langage des signes qu’il utilisera. « Quand je montre deux doigts tendus, c’est qu’il faut tendre vos jambes. Et quand je pointe l’index vers le haut, c’est qu’il faut relever la tête vers l’arrière ».
Le but ? « C’est de voler seul. Mais au début je vous tiens… ». « Et si je monte trop haut ? » demande Quentin. « Pas grave, on ouvre les moteurs. Weembi bosse avec le Mac Do à côté… » s’amuse le formateur.
Chacun étant parfaitement rassuré, on va chercher combinaison, lunettes et casque. Perso, je nage dans ma combi XL, dont l’entrejambe m’arrive presque au genou. Je décide donc de demander une taille plus adaptée, d’autant qu’autour de moi je ne vois que des corps bien moulés… Reste à mettre des bouchons d’oreilles, puis à ajuster lunettes et casque. On n’entend plus rien, on a des têtes pas possible à cause des lunettes qui serrent, mais bon, c’est trop tard pour reculer. On entre dans le bocal fermé, antichambre du grand tube.

Weembi Lesquin Avant le vol

Sauter dans le vide chez Weembi

Chance ou malchance, je suis la dernière du groupe à passer. J’assiste donc à tous les premiers vols en attendant mon tour. Je passe juste après Sophie, que je veux prendre en photo. Quelques images vite fait, le temps d’aller poser l’appareil sur un banc et c’est mon tour ! Je me positionne à la porte, je me penche en avant et zou, me voilà entrain de voler. Non, pas haut. Juste à environ un mètre du sol.

Weembi Lesquin pendant le vol

Je pense à la position de mes jambes, mes bras, ma tête. Trop sans doute puisque Léo me fait signe de baisser un peu la tête. Je monte (un peu), je descends, je flotte, c’est plutôt agréable même si le vent sous moi est terriblement puissant. Mais une minute c’est court et me voici déjà gentiment poussée vers la porte de sortie. Au suivant… Chez Weembi, on a le sens du chrono !

Le deuxième vol, qui n’a malheureusement pas été filmé, sera plus mémorable. Léo s’assure de ma bonne position, m’attrape par la combinaison, m’arrime à lui et m’emmène tout en-haut du tube. Vitesse du vent aperçue sur l’écran de contrôle de Weembi : 167 km/heure. Cette fois je vole pour de vrai et c’est assez génial. On monte, on descend, j’aperçois les visages des spectateurs tout en-bas, autour du tube. Je poursuivrais bien ce ballet aérien encore un moment mais la minute est écoulée. Je sors en titubant un peu, comme grisée par l’air des sommets.

Se repasser les images

Il n’a strictement aucune valeur mais je repars quand même assez fière avec mon petit diplôme. Avec l’impression de rentrer de l’école maternelle, où j’aurais gagné une image.

Weembi Lesquin diplomeCe que j’ai bien aimé sinon chez Weembi ? C’est repartir avec ma clef USB (n’oubliez pas d’en apporter une) avec les images de mon expérience. J’aurais préféré celles du deuxième vol mais tant pis.
Du coup, vous aussi vous pouvez y assister en regardant les vidéos. Sympa, non ?

Ah un dernier truc. Le lendemain je me suis levée avec une douleur diffuse dans les épaules et le bas du dos. Rien de grave, juste l’impression d’avoir exagéré à la salle de sport la veille. Finalement, Weembi, c’est bien du sport…

J’ai payé moi-même le forfait deux vols à 65 €.

En pratique
Weembi, 730 rue Maurice Herzog à Lesquin.
Ouvert du mercredi au dimanche, de 10 h à 21 h.
Tél. 03 74 09 00 00.
www.weembi.com
De 65 € (2 vols) à 220 € (8 vols).

Comments are closed.

Navigate