En créant ce blog, j’ai tenu à ouvrir une rubrique Respirez. Parce que la balade est une activité entièrement gratuite. Mais aussi, bien sûr, parce que marcher est bon pour la santé. Et même pour le moral ! Une ou deux heures de promenade et on se sent tout de suite connecté à la nature et donc plus zen ! Mais, je l’avoue, depuis le lancement de Plus au nord, je vous ai proposé trop peu de randonnées. Par manque de temps, pas d’envie. Alors en voilà une facile, variée, entre Arras et Cambrai, sur le territoire d’Osartis-Marquion, qui propose notamment de découvrir un Grand Marais. On y va ?
On admire les grandes fermes, flanquées de sublimes massifs d’hortensias en fleurs. On contemple les mille nuances de brique, les grandes portes en bois ou les portails ouvragés, et on savoure pleinement le calme d’un matin d’été.
Allez, je l’avoue. Je ne me suis pas trop fatiguée pour vous proposer cet itinéraire de rando. Je l’ai en effet piqué à la communauté de communes Osartis-Marquion, située très grosso modo entre Arras et Cambrai. Cette intercommunalité, désormais compétente dans le domaine du tourisme, souhaite promouvoir les 11 itinéraires de randonnée proposés sur son territoire.
Et qui sont plutôt bien faits, à l’image des dépliants qu’on trouve dans les mairies et offices de tourisme du secteur.
Ils ressemblent à cela et présentent chacun l’un de ces 11 itinéraires.
Mais si vous souhaitez préparer votre balade, on peut également les télécharger sur le site www.cc-osartis.com
Voici le plan du circuit n°9, dit du Grand Marais, que j’ai testé pour vous par une belle matinée de juillet. 25 degrés, ciel bleu avec quelques passages nuageux, les conditions parfaites quoi !
Cet itinéraire fait 4 km et, selon le dépliant, on met environ 1 h 20 pour boucler le parcours. Mais j’avoue qu’on a mis nettement plus, à cause notamment de tous les arrêts photo…
Le départ se fait à Baralle, sur la Grand Rue, à hauteur du monument aux morts, où il y a toujours de la place pour stationner (point n°1 sur le plan).
On traverse la rue et on se repère un instant sur le grand panneau donnant le tracé de la rando Le Grand Marais, mais également d’une autre rando plus longue, intitulée « Le Bois de l’Abbaye ».
De là, on prend la direction de Marquion et on chemine le long de la Grand Rue, jusqu’à passer devant l’ancien hospice Saint-Joseph, dont on trouve trace sur une façade.
Puis, au premier carrefour (point n°2 sur le plan), on prend la route vers la droite et tout de suite à droite le chemin qui part dans la nature.
À l’intersection, un panneau indique clairement la direction à prendre.
On suit un moment le chemin et on longe des tas de bois. Mais attention, il semble qu’ils ne resteront pas en place et qu’ils ne seront donc plus, bientôt, un repère. Mais je vous montre quand même à quoi cela ressemblait lors de notre passage.
Très vite, un fossé longe le chemin. Vous y croiserez peut-être des poules d’eau ou des martins-pêcheurs qui annoncent que le marais n’est plus loin.
Et un panneau le confirme d’ailleurs. Un croisement plus loin, on tourne à droite.
Et le voilà, le Grand Marais dans toute sa splendeur ! On en fera plus ou moins le tour, passant à un moment dans une zone boisée, où on croise parfois des pêcheurs. On avance, on avance et on tombe sur de vieilles barques, échouées, qui finissent assez tristement leur vie sur la terre ferme.
Approchez-vous du bord. C’est sans doute de là qu’on voit le mieux ce Grand Marais. J’en ai profité pour demander à mon compagnon de route de me mettre en boîte… Ambiance sereine et zen d’une matinée de juillet…
On traverse un petit sous-bois, puis on longe champs de betteraves et de blé. Jusqu’à arriver à un (tout) petit lotissement (point n°4 sur le plan). Qu’il faut laisser à gauche, avant de bifurquer à droite, jusqu’à l’arrivée au carrefour formé par la D14 et la D19. On prend la D14 en direction de Buissy.
Une fois entré dans le village, on laisse la mairie à droite et l’église, avec son cimetière autour, à gauche. On admire les grandes fermes, flanquées de sublimes massifs d’hortensias en fleurs. On contemple les mille nuances de brique, les grandes portes en bois ou les portails ouvragés. Et on savoure pleinement le calme d’un matin d’été.
Après l’église, on prend la première rue à droite. Au loin, on aperçoit le calvaire, le deuxième du parcours (situé après le point 5 du plan).
Là, on en prend plein les yeux avec des champs de blé déjà moissonnés. Un vrai bain de nature entre ciel et terre. Si simple et pourtant si beau.
Dans une pâture, vous verrez (enfin j’espère !) des chevaux. Au bout de leur enclos, juste après leur petit cabanon, il faut tourner à droite. Normalement, il y a un panneau pour l’indiquer. Je dis bien normalement…
Vous cheminerez alors parallèlement à la Grand Rue et vous apercevrez au loin l’église et le village.
Face à une toute petite placette en triangle, on prendra à gauche. Impossible de rater cette tour et le mur de l’ancien château qu’il faut longer.
Au bout d’une (toute) petite montée, on tourne à droite. C’est le point n°6 sur le plan. On poursuit sa route et on traverse un petit sous-bois. S’il y a du soleil, bel effet garanti !
On avance encore et avant ou après (j’avoue que je ne me souviens plus avec exactitude) de tourner une dernière fois à droite, on passe devant la jolie maison d’hôtes du Clos Saint-Georges. Avec son beau portail en fer forgé, son allée pavée et tous ses panneaux, vous ne pouvez pas la rater…
Tout derniers pas, on passe devant l’église de Baralle et revoilà le monument aux morts, découvert cette fois par l’arrière. Retour au point n°1 et à la voiture.
Bilan de la matinée ? Un parcours facile et surtout varié. La première partie, autour du Grand Marais, sera la plus appréciée par les amateurs de nature. Mais j’ai bien aimé le reste aussi, surtout les grandes fermes en brique, noyées dans les hortensias, et les vues à couper le souffle sur champs et chaumes…
La rando du Grand Marais
Dans l’onglet Tourisme, aller sur Promenades et découvertes nature, puis téléchargez le parcours souhaité.
Découvrez aussi A Ellezelles, balade en famille sur le Sentier de l’étrange